Cinecitta, pour les connaisseurs, c’est le nom de la cité du cinéma fondée en 1937 à Rome. Le ton est donné donc pour ce restaurant paré de noir et blanc à l’image des premières images cinématographiques.

De longs rideaux noir et blanc, des murs immaculés blancs rehaussés de jolis cadres figurant de grands acteurs. Les Italiens sont là bien sûr, mais aussi les incontournables Tontons Flingueurs ou encore Gainsbourg.
Deux belles salles encadrent un comptoir en bois magnifique, datant des années 30 et gardé dans son jus.

Pour honorer la cuisine italienne, il fallait un « vrai italien ».
Et le voilà, Maurizio, débarqué de sa Sicile natale avec ses recettes dans les valises.

La carte est fidèle aux cartes transalpines : antipasti, primi piatti, secondi piatti et dolce.

Tous les mets traditionnels sont présents : mozzarella, risotto, pasta par millier mais aussi bœuf, veau, poulet, poisson et de nombreuses pizzas.

Le choix est dense, la carte est longue. Peut-être même trop ? Une carte courte rassure en effet un peu plus quant à la fraîcheur des produits.

Afin de goûter l’étendue des propositions d’antipasti nous optons pour la caponata et l’assiette Cinecitta à partager.

Heureusement que nous la partageons d’ailleurs, elle est ultra copieuse : beignets de mozzarella, aubergines, artichauts, roquette, olives.
Les légumes sont parfumés et fondants et les beignets très gourmands sans être gorgés d’huile. Originale cette caponata (ratatouille au vinaigre) car ici, elle est cuisinée au balsamique, qui donne à tous ces légumes un bon petit goût sucré.

Entrées de 7€ à 15€.

Pour la suite, le choix se complique. Que prendre parmi toutes ces suggestions ?

Il nous faut goûter la pizza certes, mais aussi des pasta… Finalement, nous tranchons pour une pizza et un risotto.

La spécialité de Maurizio est le Capesante à base de mascarpone, champagne et ciboulette.
Nous attendons le temps qu’il faut, 20 minutes. Il est en effet réalisé dans les règles de l’art, minute.

L’énorme portion arrive, je découvre avec surprise que quelques noix de saint-jacques la garnisse. Plat bien gourmand comme il se doit.

En face de moi, la pizza se fait dévorer. Pâte fine, ingrédients copieux, elle est joliment décorée de roquette en son milieu.

Pasta autour de 13€, plats de 13€ à 23€, pizzas 13€.

Notre dîner gargantuesque nous laisse peu de place pour les dolci.
Nous goûtons quand même le café gourmand et la mousse au chocolat.

Autour du café gourmand un tiramisu aux fraises, pas tout à fait de saison et une pannacotta de bonne facture.

La mousse est forte en cacao et dense, la cuillère pourrait tenir toute seule dedans.

Le Tiramisu maison est aussi au rendez-vous avec différentes versions : au café, au nutella ou à la fraise et framboise.

Dolci autour de 6€.

Bientôt une terrasse viendra courir devant le restaurant, afin de vivre la dolce vita italienne dès les premiers rayons de soleil.

La cuisine de Maurizio est bonne, le chef fait ses courses au marché des Batignolles tout proche mais on apprécierait peut-être une carte plus courte, concise, toujours synonyme de grande fraîcheur des produits.

On y mange...

- Calamari fruitti
- Insalata de pollo
- Lasagne al forno
- Risotto au safran
- Pizza vegetariana
- Tiramisu nutella

Horaires d'ouverture

Ouvert tous les jours
de 11h30 à 15h00
et de 18h30 à 23h30
Service continu le samedi et dimanche