C’est un personnage sympathique et haut en couleurs que vous vous apprêtez à rencontrer quand vous poussez les portes de l’Ami Vint.
Paulette a repris l’établissement début 2010. C’est qu’elle s’y connaît Paulette : 35 ans d’expérience dans la restauration ! Elle sait recevoir, on se sent accueilli chez elle.
La salle du restaurant, longue, est divisée en plusieurs espaces.
Près des fenêtres pour voir l’agitation de la rue Vouillé, tout au fond de la salle pour un dîner intime, face au bar sur les banquettes dans le coin « table d’hôtes » ou enfin dans les box au milieu de la salle.
Les vins sont exposés derrière le bar, les desserts maison attendent d’être dévorés.
Nous commençons à regarder la carte.
Sur fond de radio Nostalgie et d’éclats de rire au bar, nous commandons l’Os à moëlle en entrée et le Croustillant au chèvre. Pour les entrées comptez de 5 € à 12 €.
L’os arrive, il est coupé en quatre et est très garni ! Servi avec des toasts, je me régale. Il est salé et tiède : comme j’aime ! Le chèvre chaud est emprisonné dans une feuille de brick croustillante. Servi avec une petite salade, c’est une entrée légère et joliment présentée.
Pour la suite nous commandons les Gambas à l’anis et le tartare pour moi. 4 gambas non décortiquées décorent l’assiette. Mon invitée ne sent pas trop le goût de l’anis mais apprécie tout de même et le petit ramequin servi avec est une bonne idée, les légumes sont fondants.
Pour ma part : je me régale avec mon énoooorme tartare. Déjà préparé, je n’ai plus qu’à mélanger mon jaune d’œuf et hop je le déguste. Et les grosses frites bien brunes sont juste comme il faut. Les portions sont généreuses chez l’Ami Vint, je ne finis pas mon tartare. Paulette s’en aperçoit et vient me « gronder » gentiment. C’est que je dois garder de la place pour le dessert moi ! Je les vois depuis le début du repas, ils me font de l’œil les coquins ! (Plats de 12,50 € à 24 €.)
Nous optons donc pour l’île flottante et le millefeuille. L’île flottante est aérienne et ferme. Une « sculpture » en caramel plantée dedans nous fait étrangement penser à un éléphant. Et mon millefeuille a un bon goût d’amande. J’ai compté, les 1000 feuilles étaient bien là, c’est dire si la pâte était feuilletée ! Desserts de 6 € à 9 €.
Mais on ne s’arrête pas là ! Paulette voulant que nous découvrions les 2 ambiances, nous réinvite le lendemain, afin que nos testions aussi le déjeuner. Le rendez-vous est pris : « à demain ! »
Le lendemain midi, l’ambiance est toujours aussi détendue chez Paulette. Nous apprécions de déguster des petits fours maison en parcourant la carte. Ce midi-là nous avons le droit à des minis chaussons au fromage.
Je commande la Terrine de campagne et mon invitée le saumon. C’est comme la veille : extrêmement copieux : j’ai 2 tranches de terrine ! Elle est bonne, parfumée, servie avec de gros cornichons mais je ne finis pas mon assiette, ce qui ne plaît pas à Paulette qui me le fait savoir avec humour bien sûr ! Mon amie se régale du saumon, servi avec de petits toasts de baguette.
Ensuite nous commandos l’entrecôte et la côte de veau. Ai-je besoin de préciser que les portions sont généreuses ? Non. L’entrecôte est gargantuesque. Servi avec des petits haricots verts et des pommes de terre sautées à l’ail, je me régale, la viande est d’une belle tendreté.
Mon amie déguste son plat avec appétit : le veau est présenté sur des tagliatelles et recouvert d’une bonne sauce crémeuse aux champignons.
Nous avions déjà testé les desserts la veille, nous optons donc pour une crème brûlée avec 2 cuillères, l’appétit nous manquant. La crème est bonne, légère, tiède.
Le jeune chef de 27 ans aime son métier, cela se sent.
Paulette organise souvent des soirées, renseignez-vous ! Le menu proposé sera alors à 30 €.
On vient chez Paulette pour manger certes mais aussi pour boire le vin qu’elle choisit avec une grande attention. Sancerre, Chablis, Gigondas, laissez-vous conseiller par l’amie Paulette : bouteilles de 22 € à 55 € ou au verre à 4€.
Pour cet été, les Maxi salades sont aussi à la carte à 12,50 et 14€ comme la Mexicaine, le Fermière ou la salde de rouget...
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