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" Fermeture définitive "

Franchir la porte de ce lieu, c’est presque partir en voyage.

Ce restaurant sud-américain est intime, une quarantaine de places, tout au plus, agréablement éclairé et une musique entraînante, à volume maitrisé, invité au dépaysement.

L’accueil chaleureux de Carlos pose le décor : ici, c’est en famille que tout se passe et c’est avec plaisir qu’on vous reçoit.

Marco, son frère, l’aide en cuisine et sa femme trône en photo avec le « nino » sur le comptoir.

D'ailleurs, l’histoire de Carlos relève presque du conte de fée moderne.

Parti du Costa Rica pour l’Espagne, son vol fait escale à Paris pour 24h.
Il y croise un ami qui lui propose de s’installer quelques mois dans son appartement libre pour cause de voyage au Tibet.
Carlos ne reprend pas l’avion.

C’est le métro parisien où il joue de la guitare qu’il découvre tout d’abord. Il se fait ensuite embaucher comme serveur et fait ses premiers pas « exploités » dans la restauration…

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COURT
LONG

La carte est brève mais suffisante pour donner lieu à hésitations.
Et, contrairement à d’autre lieux, ici, ces tergiversations ne gênent pas le moins du monde.
On nous laisse choisir sans nous presser et sans attendre, indélicatement, près de la table.
C’est fort appréciable !

Parmi les quatre entrées (entre 4.15 et 6.50 euros), nous nous laisserons tenter par le ceviche, morceaux de poisson blanc crus au citron vert et à la coriandre et par la salade de fèves à la chilienne, fèves fraîches toutes tendres préparées avec oignons doux et coriandre.

Vous pourrez aussi opter pour l’empanadas de pino, chausson fourré d’un mélange de bœuf en fines lamelles préparé avec oignons, olives, œuf et raisins secs.

C’est toujours enjoué que Carlos nous apporte nos entradas joliment présentées dans de larges bols.

Moult explications nous permettrons de manger en connaissance de cause. « Attention, le petit piment rouge, là-dessus, c’est juste pour la décoration… Sinon… hum… calor… ».
L’accent chantant du maître des lieux est un vrai plaisir !

« Et, ça, c’est du beurre de poivrons à l’ail. C’est pour manger sur le pain avec vos entrées »…
Le beurre ne survivra pas longtemps !
C’est réellement délicieux et le pain sur lequel ce péché s’étale est à la hauteur… ce qui ne gâche rien !

Toutes ces saveurs sud-américaines se laissent volontiers accompagner par les quelques vins proposés (en bouteille ou au verre).

Les desserts sont présentés au mur, sur une ardoise : aujourd’hui, c’est un fondant au chocolat nappé d’un coulis à l’orange confite et au gingembre, très parfumé...

Mais aussi des pancakes au dulce de leche, confiture de lait absolument délicieuse (5 euros).

Informations pratiques

Santa Sed

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